Communication

L'abeille communique avec sont environnement de plusieurs manières.

Des signaux visuels, sonores, des vibrations, des odeurs, des saveurs, des attitudes et des mouvements font parties de la palette des moyens de communication. 

Ces moyens sont évidement liés aux lieux et situations. Une abeille dans la ruche aura beau utiliser sa vue, il y fait entièrement noir, d'où l'impossibilité d'utiliser les attitudes et les movuements. Dans ce cas, restent les vibrations, les odeurs, et les saveurs.

Catégories

  • Communication vibratoire et sonore

    L'abeille ne dispose pas de système auditif tel que nous en avons un. Et pourtant, ce n'est pas pour autant qu'elle ne perçoit pas les sons.

    Avant d'entrer plus dans le domaine de l'audition de l'abeille, il nous faut faire un petit rappel sur ce qu'est le son.

    Le son est une vibration qui utilise un support de propagation. Cela peut être l'air, on parle alors de transmission aérienne, mais cela peut aussi être par l'intermédiaire d'un solide dans ce cas on parle de transmission solidienne. La vitesse de transmission dépend de la densité du milieu (plus il est dense, plus le sont se déplce rapidement).

    L'émission de son est une chose, encore faut-il un récepteur.

    Il esiste différent canaux de perception. Chez l'abeille, on en note deux.

    Dans les antennes et dans les pattes. Quand du son arrive sur ses dispositifs, le signal est transformé en influx nerveux et génére une réaction chez l'abeille.

    En fait chez la plupart des insectes, les organes dits chodrotonaux peuvent être assimilés à des organes tympaniques. Ce sont des mécanorécepteurs qui renseignent par le mouvement d'air. Ces organes chodrotonaux comprennent l'organe subgénuel dans la partie proximale des tibias des six pattes et réagissent aux vibrations par les solides (contacts) et l'organe de Johnston situé dans les pedicelles des antennes réagissant aux sons aériens.

    Nous connaissons donc les organes de perception du son, mais comment se fait l'analyse au niveau du cerveau de l'abeille reste encore un mystère. 

    De nombreux apiculteurs parlent à leur ruche quand il les manipule et il considère que cela a un effet apaisant. J'ai moi-même pris l'habitude de prévenir quand je vais intervenir, cela me permet aussi d'avoir un certain calme, une approche tranquille. Bien évidemment, on ne parle pas de communication, mais peut-être le fait d'avoir la même attitude lors de nos interventions, sans brusquerie et accompagné d'un son aérien habituel, permet une certaine habituation à nos pratiques.